Gabon: Présidentielle, Louis-Gaston Mayila se range derrière Jean Ping
© koaci.com – Dimanche 7 Février 2016 – C’est un geste d’humilité. Le président de l’Union pour la Nouvelle République (UPNR), Me Louis-Gaston Mayila, s’est résolument aligné samedi derrière l’opposant Jean Ping, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle.
Lors d’une cérémonie faste organisée à sa résidence de Montagne-Sainte, l’ancien vice-Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba, a justifié son choix par sa volonté de privilégier l’intérêt général. Il a indiqué avoir recueilli le blanc-seing du comité directeur de son parti avant de s’y engager.
L’avocat de 69 ans a dit taire son égo. “Pour nous, Jean Ping n’est pas comme certains ont voulu le dire, le meilleur d’entre nous. Pour nous Jean Ping c’est le PRIMUS INTER PARES, c’est-à-dire le premier parmi les égaux. S’il est élu, il doit être le Président du partage, partage des responsabilités, partage des orientations. L’Afrique ne veut plus des Présidents de droit divin,” a-t-il martelé.
Et de renchérir:” Nous associer à un programme, c’est tout faire, pour assurer le développement du pays pour améliorer le développement du pays, pour assurer une meilleure répartition du revenu national, pour assurer l’égalité des chances à tous, pour protéger les faibles, la veuve et l’orphelin. Voilà ce que devrait être le sens que nous cherchons à donner à l’action de cette équipe.”
Me Louis-Gaston Mayila s’est insurgé contre la gestion calamiteuse du pays par le cénacle d’Ali Bongo Ondimba composé de métèques et des profi-situationnistes. Il a, par ailleurs, déploré l’échec du dialogue national inclusif et les manœuvres sordides de certains tenants du pouvoir, qui ont bloqué de quatre fers la tenue de ces assises tant attendues par les forces vives de la nations.
Une présidentielle est annoncée pour se tenir en août ou septembre prochain. Si le parti au pouvoir n’a pas officiellement dévoilé son candidat, tout indique qu’il s’agira d’Ali Bongo qui, compte tenu d’une opposition affaiblie depuis la disparition d’André Mba Obame et du passif d’autres, pourrait briguer un second mandat de sept ans.
J M