©Afrique Education, publié le Vendredi 15 janvier 2016 à 16:11

Ce n’est plus une hypothèse d’école. Déjà, qu’on lui donnait de « Monsieur le Président » quand il trônait à la tête de la Commission de l’Union africaine.

Jean Ping est un candidat à prendre au sérieux. Très au sérieux. Trop au sérieux même. Ping, ce n’est pas de la rigolade. C’est l’une des rares candidatures, sinon, la seule, qui puisse faire perdre son sommeil à BOA (Bongo Ondimba Ali).

Jean Ping, qui a été désigné candidat de l’opposition dans une élection sans suspense dans la mesure où il était le candidat unique, dispose, maintenant, de la légitimité requise pour dérouler sa stratégie de campagne.

L’échec du régime en place est patent : Mais le plus condamnable, c’est que BOA, après s’être fait élire président du Gabon, en 2009, ait confié la gestion du pays à un individu (hier inconnu) qui nargue et humilie les Gabonais chaque jour que Dieu fait.

Mais attention à la fraude : le camp de Ping invite, c’est vrai, les Gabonais à s’inscrire, massivement, sur les listes électorales pour terrasser BOA (et ses émergents), le jour de l’élection, mais, rien n’indique que le véritable verdict des urnes sera, rigoureusement, suivi par ceux qui proclament les résultats. On croit même que non.

Jusqu’à preuve de contraire, même si le PDG (parti au pouvoir) restait, seulement, avec deux électeurs (BOA et son directeur de cabinet par exemple), ils seraient capables de gagner la prochaine présidentielle. A bon entendeur salut !