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Gabon : le Projet de société de Jean Ping et sa politique pour la jeunesse

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Libreville, le 2 août 2016

Jean Ping, candidat officiel à l’élection présidentielle du 27 août 2016 au Gabon, est aujourd’hui le seul candidat à avoir publié son programme politique intitulé : Le Gabon à l’abri de la peur, le Gabon à l ‘abri du besoin. Retrouvez le en intégralité sur : jeanping.org/mon-projet-pour-le-gabon. Voici ses propositions en matière d’éducation.

Tout au long de son immersion durant deux années dans les 9 provinces du Gabon, y compris les villages les plus reculés, Jean Ping a pu observer l’état du pays et les difficultés des Gabonais. Maison par maison, famille par famille, il a écouté les jeunes, les femmes, les notables, les anciens…

Cette tournée nationale lui a permis de forger des propositions dans différents domaines, constitutives d’une vision pour l’avenir du Gabon.

La première priorité de Jean Ping concerne l’éducation : « Je rendrai l’école obligatoire et gratuite jusqu’à 16 ans et je réformerai la système éducatif pour que chaque jeune fille et jeune garçon bénéficie d’une formation de qualité dans tous les domaines et notamment dans les domaines scientifiques et technologiques. Je construirai des écoles et j’améliorerai significativement la condition de l’enseignant. »

Il précise : « Mon ambition pour le pays est de placer les Gabonaises et les Gabonais au début, au milieu et à la fin de notre politique de développement.

Cette politique, au centre de laquelle se trouvent prioritairement les jeunes, est une nécessité impérieuse si nous voulons progresser qualitativement vers des lendemains meilleurs. D’où l’intérêt de leur procurer une éducation et une formation professionnelle à la hauteur des défis. » (…)
« Parler aujourd’hui de réforme du système éducatif devient banal, tant cet impératif a toujours été annoncé et jamais réalisé. J’invite d’ores et déjà le monde enseignant à s’approprier ce projet pour qu’ensemble nous posions résolument les jalons d’une véritable école moderne. Je suis conscient du fait que la place, le rôle et l’attractivité de la fonction de l’enseignant doivent être réhabilités. Le métier d’enseignant doit être correctement repensé et non plus marginalisé. » (…)

Souhaitant favoriser l’égalité des chances entre hommes et femmes, Jean Ping s’engage à « mettre un accent particulier sur l’éducation des femmes qui représentent plus de 50% de la population, afin de leur assurer un emploi à la mesure de leurs besoins et aspirations, et favoriser ainsi un meilleur équilibre homme-femme dans l’économie, tout en revisitant l’approche du genre et en l’intégrant dans notre conception de la vie et de la société.

La promotion des femmes est un impératif de développement. »

Pour Jean Ping, l’enseignement supérieur et la recherche constituent également des priorités absolues : « l’université du XXIème siècle ne saurait continuer à fonctionner avec les outils du siècle dernier. Il est temps que nos universités sortent de cette spirale de grèves qui ponctuent les années académiques depuis plusieurs années. Aussi me paraît-il nécessaire de commencer par donner à nos universités une autonomie réelle.

Dans un contexte mondialisé où la compétition fait rage, nous devons tout mettre en œuvre pour créer les conditions de travail et de rémunération permettant d’attirer les meilleurs enseignants et chercheurs d’ici et d’ailleurs. Dans la perspective de réaliser l’adéquation entre la formation et l’emploi, il importe de créer des passerelles avec le marché du travail, de sorte que le nombre d’étudiants dans les différentes filières soit en adéquation avec la réalité économique et les besoins exprimés ; ce qui devrait se faire à travers la création de partenariats entre le monde de l’entreprise et le monde de la connaissance. »

En résumé, il conclut : « En ce qui concerne l’éducation, je m’engage à :


-refonder le système éducatif à tous les niveaux, après une large concertation nationale. Le système éducatif doit répondre à une exigence de qualité supérieure et à nos valeurs humaines, sociales et spirituelles. Il doit répondre aux besoins de développement économique et social et à la nécessité de former des citoyens animés d’un haut degré de sens moral et de probité, dotés d’un esprit scientifique et d’une forte culture technologique ;
-réduire les disparités entre zones urbaines et rurales et à l’intérieur des zones urbaines. Réduire les taux de redoublement et le chômage des diplômés qui atteint des proportions importantes ;
-réduire de manière décisive l’inégalité des chances devant l’instruction, qui s’opère à un double niveau : exclusion des enfants qui ne peuvent pas accéder à l’école, mais aussi persistance d’une école à deux vitesses.


La formation professionnelle doit viser deux objectifs :


-offrir un métier aux femmes et aux jeunes afin de leur permettre de tenter l’aventure de l’industrie, de l’entreprise privée et de la réussite ;
-mettre à la disposition des entreprises un personnel qualifié et adapté à leurs besoins. »


À propos de Jean Ping

Ancien ministre d’État et directeur de cabinet d’Omar Bongo, Jean Ping a également mené une carrière internationale : d’abord représentant du Gabon à l’Unesco (1978-1984), après une carrière ministérielle dans son pays, il préside l’assemblée générale de l’ONU en 2004-2005 et est élu président de la commission de l’Union africaine en 2008, poste qu’il occupe jusqu’en 2012.
(Voir biographie complète sur www.jeanping.org)

 

CONTACT PRESSE

Marie Prouhet, MPRP

33 (0) 6 98 72 65 52 / mprouhet@agencemprp.com

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